Les différentes modes de culture des pépinières Brochet Lanvin et leurs disponibilités :

Deux personnes; Edith et Dominique et plusieurs passions commandent aux productions des pépinières Brochet Lanvin.

Pour vous y retrouver, voici un condensé vous expliquant comment tirer le meilleur parti de nos productions :

        A/ Une première gamme spécifique aux pépinières Brochet Lanvin

         produite en grande partie à la Presle, sans insecticide et fongicide.

        

  

Ce sont des plantes tolérant les terrains calcaires ; des calcicoles.

         Elles sont disponibles toute l’année (suivant les stocks de production) sur le site www.pepiniere-brochet lanvin.com.

Elles sont en catégorie 1 sur la fiche de la Plante

    

1. Des rosiers greffés sur Rosa coriifolia var . froebelii ( R. laxa) du groupe R.canina

       dont la résistance aux terrains calcaires et argileux est la meilleure.

       Plus de 800 rosiers, anciens et arbustifs vous sont ainsi proposés :

       En motte du 10 novembre au 15 juin de l’année suivante et en container suivant les stocks toute l’année.

 

2.  Des arbustes en container

          issus notamment des collections nationales de saules (Salix) et spirées (Spiraea) mais aussi des collections importantes de seringats (Philadelphus) ,

Deutzia et Chèvrefeuilles (Lonicera).    

et d'autres arbustes tolérant le calcaire.

En bleu et en vert , vous êtes dans le "calcaire"

                                                        

4. Des plantes alpines dont un large choix de saxifrages.

 Saxifraga marginata coriophylla      

  

  

 mais aussi d'autres bijoux dûment testés et triées depuis 20 ou 30 ans en plaine et à 1000 m. en Haute Savoie tel  ... 

               ce Globularia cordifolia

    

Edith et Dominique, après avoir joint à pied les quatre jardins alpins majeurs des Alpes françaises publient aux éditions Gap 

le Haut Tour de Savoie

Accueilli avec beaucoup d'intérêt au festival international du livre de montagne à Passy en 2024.

Introduction :      Pourquoi ce haut tour de Savoie ?

C’est en voyant une carte de Savoie en relief que l’idée de ce périple nous est apparue.

Ce n’est d’ailleurs pas tant les montagnes que les deux grandes rivières qu’elles irriguent qui déterminent assez fortement le contour du département savoyard.

Elles, l’Arc et l’Isère, prennent leurs sources de part et d’autre du col de l’Iseran pour se rejoindre en dessous d’Albertville donnant à cette entre-deux rivières, la Vanoise, une forme, assez ramassée, de poule couvant un œuf qui serait le lac du Mt Cenis. Les plumes de queue serait la Haute Maurienne. Le massif de la Lauzière ferait figure de tête, séparé par les deux profondes vallées 1500 m. plus bas que l’étage alpin.

Désirant rester constamment au-dessus des forêts (2000m environ), ce beau massif de la Lauzière devenait donc hors sujet puisque nécessitant de descendre en bas dans les vallées de l’Isère ou de l’Arc. Cela mettra du baume au cœur de l’autre massif savoyard excentré par rapport à notre projet : les Bauges dont les plus hauts sommets accrochent tout juste l’étage alpin.

 

Les étages :

S’extirper de la vallée, c’est quitter les grandes cultures, les villes et l’ensemble de la population d’un pays, en tout cas en Europe.

L’étage collinéen fait penser à ces paysages des montagnes méditerranéennes où vignes, vergers, champs de tailles diverses entourent un village.

L’étage supérieur est celui des forêts, qualifié de montagnard. Ces forêts perdent des hectares dues aux activités humaines et en gagnent d’autres par abandon du pâturage. Les spécialistes nous disent qu’en France, elles se développent par déprise agricole et réchauffement climatique montagnard.

 

Cet étage sans forêts serait-il en sursis ? C’est au-dessus que nous voulons user nos chaussures, nourrir notre curiosité et pourquoi témoigner. Fréquentant ces espaces d’altitude depuis près de 50 ans, nous avons constaté comme tout le monde l’obsolescence de certaines des cartes de l’époque quant à la taille ou même à la disparition de certains glaciers. Exemples au col du Breuil au-dessus de la Thuile val d’Aoste ou à l’Aiguille Pers sur l’Iseran.

 

L’étage subalpin est une sorte de zone de combat entre la forêt en dessous et les pelouses alpines, situées au-dessus. Ces dernières sont constituées de petits végétaux essentiellement herbacés : les plantes alpines.

On croise dans l’étage subalpin, sur une assez étroite bande, des plantes de taille intermédiaire : Rhododendron, aulne vert, grands végétaux de mégaphorbiaie…

Puis l’étage alpin, la zone du trek par excellence chapeautée par la zone des alpinistes, l’étage nival où la neige oblige et permet à la fois la vie de ses occupants, microorganismes des sols, flore, faune, humains…

 

Ce trek savoyard va nous faire jouer au yoyo entre ces 3 étages supérieurs, satisfaisant notre curiosité de ces hautes contrées par la découverte de la flore, des paysages et notamment des passages, pour nous au moins aussi importants que les sommets. Nous allons donc oublier les choses d’en bas mais n’est-ce pas le but de chacun d’entre nous quand on monte là-haut ?

 

Ce grand tour nous laissera des souvenirs contrastés en termes de paysages et de climats.

Le Beaufortain est vert et boisé ; au-dessus de ces forêts, l’élevage bovin est roi et a engendré le prince des gruyères, le beaufort dont l’air de rien, notre périple fait le tour de l’appellation. La haute Tarentaise puis la haute Maurienne nous laisseront des souvenirs très différents. Que dire par la suite des massifs des Cerces et surtout des Arves au profil lunaire ? et de Belledonne la sauvage ?

La Savoie semble s’étaler sur plusieurs pays ; ce fut l’une des belles surprises de cette itinérance.

 

Les étapes ; leur durée.

Dans les informations pratiques figurent la durée de l’étape.

Nous n’avons pas lutté contre le temps mais l’avons utilisé en mode randonneur passe-partout et parfois dans le cadre d’une découverte complète d’un secteur pour nous.

Les réservations étaient pratiquées souvent l’avant-veille, ce qui nous a permis de nous adapter et de changer au moins une fois de circuit et parfois de refuges sans trop de problèmes.

Nous avons enregistré la durée des étapes en partant du premier pas et en fermant le compteur au dernier pas d’Edith ; arrêts dont pique-nique (en autonomie) compris. De 8 à 18h fut donc la moyenne de notre journée.

A part les 2 heures nécessaires pour s’extirper des ravines avant le refuge de la Coire, peu de temps fut perdu et les horaires coïncident avec ceux des topos en cours. Les moyennes étant de 10h, aller moins vite demanderait de fractionner certaines étapes.

Par contre en mode léger Ultra trailer, on peut diviser par deux les temps ou doubler les étapes pour pratiquer des étapes de 30 à 35 km et 3 km de dénivelé soit l’équivalent d’un marathon par jour. A réserver à une élite sportive et peu au curieux dont le botaniste et possible photographe qui ne pourra, du coup, œuvrer qu’autour des refuges, soit très tôt, soit très tard.

Côté sportif, quelques sommets cotés F en alpinisme ont été accrochés, ne serait-ce que pour bénéficier de la sensation de notre progression. Ils ont donc nécessité le matériel d’usage.

Ce tour, étalé sur plusieurs périodes, ne serait-ce qu’à cause de la météo, est celui de deux sexagénaires chargés rando & glaciers + souvent le pique-nique pour plusieurs jours.

 

Les chiffres approximatifs : 380 km, 33 km de dénivelé positif et 26 jours.

 

A comparer aux deux semaines du GR 20 corse avec ses 200 km et 17 km de dénivelé pour 14 jours.

Ou encore au GR 54 des Ecrins considéré comme le plus relevé (L : 175 km, D : 12 km pour 12 jours)

Ou beaucoup plus long avec la traversée des Pyrénées : le GR 10 (L : 880km, D : 50 km pour 55 jours).

Ou encore, mais en beaucoup plus rapide, avec la Petite Trotte à Léon (PTL) depuis Chamonix : (L : 290 km, D : 26 km pour 150 heures).

  B/certaines sont en racines nues ou fraîchement mises en motte prêt à planter:

Il s'agit d'arbres ou encore de jeunes plants d'arbustes indigènes.

C'est la catégorie 2 disponible de novembre à mars

   

C/ Une troisième catégorie de références issues des collections du jardin de la Presle

vous est proposée sous forme de boutures, non racinées donc, entre novembre et mars de l’année suivante.

C'est la catégorie 3, disponible comme la précédente de novembre à mars

    

Les genres Salix et dans une moindre mesure Philadelphus sont concernés.

Il est aussi possible d’exploiter de cette façon d’autres taxons des collections de la Presle adaptés à ce mode de multiplication : quelques Spiraea, les Deutzia et Lonicera ou encore Buddleja, Hypericum, Ligustrum, Potentilla et Sambucus...

Veuillez nous consulter à cet effet, notamment pour des variétés que nous ne cultivons pas en container.

Celà permet de limiter les plastiques, les emballages, le poids des terreaux avant la production puis vers les lieux de destination, chez vous.

Nous réutilisons d'ailleurs cartons et emballages pour répondre à la recommandation de l'ADEME (agence environnement): "Réutiliser est le premier réflexe  à adopter"

dominique@pepiniere-brochetlanvin  ou contact@pepiniere-brochetlanvin.com  Tel : 0326 594339

D/ la catégorie 4 regroupe les plantes disponibles sur commande

Que vous veniez les chercher ou qu'il nous faille vous les envoyer, merci de vous assurer de cette disponibilité et donc de l'enregistrement de votre commande. Il peut s'agir d’arbustes, d'arbres, de plantes grimpantes, de conifères et de plantes vivaces herbacées.

   Sur le site, elles apparaissent d’une façon moins permanente et peuvent donc être liées à une période donnée qui va souvent de fin septembre à fin novembre puis de fin février à fin mai.

  Voyez donc les stocks sur le site ou, en cas d’indisponibilité momentanée ou d’absence de référencement, contactez-nous pour que, si vous le souhaitez, nous vous les mettions de côté. 


Réalisation Rhonalpcom