La sélection des plantes aux pépinières Brochet Lanvin:

L’ensemble de nos travaux de sélection végétale est lié à la tolérance au calcaire actif présent dans le sol.

 

Un terrain rocailleux calcaire des massifs préalpins humides, un autre situé dans les Causses du sud de la France et nos terres argilo calcaires du Haut Tardenois ou de la Brie champenoise ne présentent pas du tout les mêmes caractéristiques et n’induisent pas les mêmes effets sur les plantes et leurs facultés d’adaptation.

 

Cette adaptation aux terrains calcaires est donc la priorité sur notre site et aux pépinières Brochet Lanvin avec un accent local typé « la Presle ». 

Le deuxième facteur est la résistance au froid.

d’autant que le sol argilo calcaire et humide de notre haute vallée l’a rendu propice au développement de la forêt, du moins sur les hauteurs inadaptées à d’autres cultures.

Les coulées et fonds de vallées froides induisent des gels printaniers qui rendent par exemple impossible la culture de la vigne pourtant si adaptée à deux pas de là.

 

Le troisième facteur limitant le choix chez Brochet Lanvin est donc cette faculté à supporter l’excès d’eau hivernal,

ce qui nous rapproche d’un choix pour terres argileuses et asphyxiantes.

L‘ensemble de ces facteurs limitants est donc très contraignant mais nous désirons présenter une gamme large de végétaux pour tous ceux qui sont confrontés à l’une ou totalité des caractéristiques ci-dessus.

 

Quelques exemples de plantes évitées car inadaptées au jardin de la Presle:

Edgeworthia chrysantha qui affectionne des terrains acides bien drainés et jamais en dessous de – 10°c.

Les hamamélidacées sont bannies en vous présentant tout de même évidemment le Parrotia et en vous proposant l’hamamélis chinois (Hamamelis mollis).

Les Rhododendrons et la plupart des éricacées sont refoulées sauf l’arbousier (Arbutus unedo) devenu quasiment rustique mais affectionnant les terrains calcaires drainants.

Pas de Pieris, d’Escallonia, d’érables du Japon qui cumulent les difficultés mais éventuellement des Skimmia ou des cornouillers à bractées, Chinois plutôt, et même Halesia et plus difficilement  Stachyurus ou Styrax qui en choisissant l’espèce la plus tolérante et en faisant des efforts réguliers d’amendement humifères peuvent satisfaire le jardinier compétent et exigeant.

Sur le même principe, les magnolias et hortensias les plus calcitolérants ont été intégrés pour jouir de leurs si belles prestations.

 

Les arbustes qui croissent exclusivement dans la craie sont en fait peu nombreux.

Les Abelia, Weigela ou Deutzia peuvent s’y trouver en perdition mais nous les avons tout de même classés relativement polyvalents.

Le problème de calcitolérance des rosiers est confié au porte greffe Rosa laxa, (Rosa canina froebelii) mais attention aux rosiers de type rugosa qui finissent par s’affranchir et jaunir en s’empoisonnant avec sa composante calcaire.

 

A chacun de moduler suivant son sol, sa pluviométrie et les extrêmes climatiques de sa région et surtout suivant les efforts qu’il consentira à son jardin et à sa composante arbustive.

 

Trouvez votre voie entre :

 

« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » et surtout

« On ne commande à la nature qu’en lui obéissant »


Réalisation Rhonalpcom