Le centre botanique de la Presle, c'est le mariage des Pépinières Brochet-Lanvin et du Jardin botanique de la Presle,

une alliance unique mêlant production agricole, passion des plantes et désir de partage.

   

Le centre botanique de la presle est à votre service :

1/ parce que calcaire est votre terrain et que chez Brochet Lanvin, on est "calcicools".

2/ parce que 4 générations de jardiniers pépiniéristes, ce n'est pas rien :

Désiré dans les années 1920 puis son fils Pierre à Dunkerque jusque dans les années 80 puis Edith en 1984 avec Dominique en Champagne et maintenant Rémi depuis 2017.

3/ parce que la conservation de variétés botaniques ou horticoles, souvent rares, a fait du centre botanique de la Presle

un cas unique en France par l'alliance d'un jardin botanique et d'une pépinière où la production horticole de haute qualité environnementale est doublée d'une formation tout public.

4/ parce que "la bonne plante au bon endroit" ou "l'écologie, c'est l'économie" 

y sont bien plus que des slogans.

 

1/ Deux partenaires pour un objectif

Le jardin de la Presle et son association doivent leur existence aux Pépinières BROCHET LANVIN

L’objectif était tout d’abord purement horticole : présenter des végétaux adaptés à la région champenoise et plus largement au Grand Est et à son climat tempéré à tendance continentale mais aussi et surtout, au terrain qui est calcaire pour la majorité des champenois.

Cet objectif ou plutôt ces contraintes sont celles d'une grande partie de la France au nord de la Loire.

La « gamme » Brochet Lanvin est donc composée de végétaux calcicoles :

arbres, arbustes, conifères, rosiers, ou plantes vivaces plantés dans des "jardins arboretum".

Ces calcicoles sont devenus dans le jardin botanique de la Presle " les calcicools" marque de fabrique ou plutôt tamis qui distingue les plantes tolérantes au calcaire.

Terre de craie à Reims au dessus des caves        

                                                                           

Des familles entières sont de cette nature.

Ainsi, les oléacées, lamiacées, fabacées, caprifoliacées, les graminées bien sûr, mais fournissant peu de ligneux, sont pourvoyeuses de ces valeurs sûres.

                                                                                                                                                 

Nous avons mis notamment en culture un assez grand nombre d'espèces et de variétés horticoles

de Seringats (Philadelphus)

Philadelphus 'Belle Etoile'

de Chèvrefeuilles (Lonicera)                    Lonicera tatarica 'Alba'

et de Deutzia :   

                                                                                                         

Deutzia 'Tourbillon Rouge  

qui sont conservées et multipliées pour le plus grand bonheur des jardiniers désireux d'acquérir des végétaux hors du commun.

La proximité de la Lorraine et de ces génies qu'étaient les Lemoine, pépiniéristes  à Nancy entre 1880 et 1915 n'est pas étrangère à notre conservatoire de seringats et Deutzia.

En outre, une collection de plantes alpines,

dont beaucoup de saxifrages,    Saxifraga borisii x 'Karlsteijn'

un peu unique en son genre, est menée depuis 20 ans; elle est maintenant transférée en Haute Savoie dans le Chablais à 1000 m.

2/ Deux collections nationales: Spiraea, Salix

Pour mieux cadrer ces collections, une structure botanique s’est mise en place à partir de 2001.

Elle comprend un fruticetum ou 'jardin botanique d'arbustes' et accueille une des plus grandes collections européennes de Spirées ( Spiraea).

Spiraea 'Magnum Rosé'  : création Brochet lanvin

Les Saules, (genre Salix) l'autre collection, est également reconnue nationalement.

Ces arbres et arbustes sont dotés de faculté d'adaptation extraordinaire et se font remarquer notamment en hiver, par leurs chatons bien sûr, mais aussi leur port, leur silhouette et la couleur de leurs rameaux.

Les rapprochements avec l’école nationale de vannerie à Fayl Billot en Haute Marne et la tradition ardennaise font de ces saules un symbole redécouvert de notre région champenoise.

Un condensé de la diversité des approches de ce genre, finalement méconnu, a été édité aux éditions de Terran au printemps 2016.

Cet ouvrage s'est vu décerné le prix de la presse horticole ( prix Saint Fiacre) sous la forme d'un coup de cœur en automne 2016.

Deux autres livres sont maintenant disponibles; sur les plantes de terrain calcaire et sur les jardins de plantes indigènes notamment.

Salix gracilistyla   

Ces rassemblements de plantes sont de véritables conservatoires où l'on observe, multiplie et quelquefois sauve des espèces peu courantes.

Les applications dans le domaine du paysage, de l'écologie, de la pharmacologie sont nombreuses et cette mission de conservation, conférée à notre jardin botanique, revêt beaucoup d'importance.

L'ensemble ainsi planté d'arbustes, de plantes alpines, les plates bandes, les roses anciennes font de ce jardin un des plus riches, botaniquement parlant, jardin privé du Nord Est de la France.

3/ Les rosiers anciens

Ces conservatoires botaniques peuvent avoir une dimension culturelle, on parle souvent d’ethnobotanique.

Il s’agit de plantes oubliées ou de techniques à redécouvrir parce que souvent peu exigeantes et écologiques.

Ce ne sont pas que des plantes de la nature ; ce que les générations précédentes ont patiemment mis au point pour l'adapter à leur milieu et à leurs besoins telles les variétés de blé , riz , vigne... nécessite aussi qu'on le conserve.

un exemple avec le rosier 'La Marne'  

et son histoire :

"Nos régions du nord de la France et notamment notre département ont été le théâtre de  combats qualifiés d'héroïques par bien des acteurs et des observateurs de "La Grande Guerre". Une rose nommée "La Marne" fut lancée en 1915 par le rosiériste Orléanais Barbier.

Cette rose devait être le symbole de la résistance (aux maladies, c'est sûr) tout en atténuant par sa beauté la sauvagerie des combats.

Ainsi la petite rose "La Marne", au même titre que "Verdun" introduite également par Barbier 3 ans plus tard, ou bien des œuvres musicales ou artistiques de cette époque étaient elles censées marier beauté, endurance ou souffrance.

Quatre vingts ans plus tard, une pépiniériste éprise de nos vielles roses, descendante de ces hommes du nord engagés dans les combats, se souvient ...

en voyant un rosier nommé "La Marne" photographié dans un cimetière californien par des journalistes anglais.
 

Que de symboles... Rapatriement !!!

Un terme précis pour une situation de reconquête ... pacifique !

Après quelques recherches, elle le retrouve en fait dans la Mecque des roses anciennes : la roseraie de L'Hay les Roses.

Et voici ce petit rosier si résistant après une carrière de deux guerres ( Il y paraît dans le catalogue du père et du grand père pépiniériste dans le nord de la France jusque dans

les années 1955 ) trônant devant une roseraie un peu sinistrée ce 26 décembre 1999, lendemain d'apocalypse."
 

Son feuillage vert foncé brillant indemne de maladie, sa floraison semi double remontante rose soutenu à centre blanc ne sont pas des artifices de stars du 3 ème millénaire mais plutôt le reflet de ces artificiers anonymes, de ce sang coulé au même titre que la pivoine intitulée "Sang Lorrain" ou même encore

'Victoire de la Marne'   

pendant la même époque.

Ce rosier est donc notre histoire, notre département, nos souvenirs, le témoin d'une période de l'humanité.

4/ Quatre structures sont à votre disposition :

1 L'association et le jardin botanique de la Presle

Le jardin est réputé conservatoire depuis 1995 par sa collection nationale de spirées, puis reconnu par JBF (jardins botaniques francophones) en 2002.

Il est labellisé 'Jardin Remarquable' par le ministère de la culture, le premier en Champagne depuis 2005.

Il est entré dans le top 5 du concours "B&S" des plus beaux jardins de France en 2006.

Le site est au diapason des vignobles de Champagne depuis mai 2013 avec son label "Vignobles et découvertes".

Nous voulons vous faire découvrir, dans le jardin de la Presle, un vin d'exception dans cet endroit exceptionnel   

       .

Plutôt qu'en cave, ce seront peut être bientôt ces cabanes, notamment haut perchées, qui vont vous faire apprécier les plaisirs conjugués du jardin et du vin de Champagne.

 

             

                                                        

A la Presle se trouve aussi le le siège de l'association "Jardins & Jardiniers de Champagne'  JJC.           

Il est évidemment un site de plaisirs où non seulement le jardinier mais aussi le touriste ou le simple citoyen à l'esprit ouvert repart plus conscient de la beauté et du rôle des plantes dans nos jardins.

2 La pépinière Brochet & Lanvin

Elle produit plusieurs centaines de variétés de roses anciennes et arbustives, plus d'un millier d'arbustes calcicoles dont des collections de saules, spirées, seringats, chèvrefeuilles, Deutzia ,... et des plantes vivaces herbacées vendues sur place pour la plupart ainsi que des plantes alpines conservées dans le climat propice du Chablais en Haute Savoie. 

3 Un bureau de conseil horticole

destiné à tous, du jardinier béotien au paysagiste averti (Collectivité-entreprise), du jardin urbain au site protégé.

4 La boutique

Sur place : quelques produits de qualité issus de la rose, d’abeilles ou de raisin.

Notre passion des plantes ornementales due en partie à nos ancêtres pépiniéristes flamands n'a rien enlevé à nos autres racines champenoises.

Héritiers d'une longue lignée de viticulteurs champenois, elles nous permettent de vous proposer, sur les salons notamment,

       des vins de  Champagne remarquables et typiques à des tarifs séduisants.    


Réalisation Rhonalpcom